Tommy est un membre actif de la formation STYX. Pour plus d’informations sur le groupe et les dates de spectacles, vous pouvez visiter leur site.
Vous pouvez suivre les activités du groupe sur
Voici un aperçu des membres du groupe ainsi des commentaires de Tommy sur chacun d’entre eux.
JAMES “JY” YOUNG – Né le 14 novembre 1949, à Chicago, Illinois.
Voix – guitares
“James Young n’est pas égoïste, il est généreux, dévoué, concentré, débordant d’énergie et assidu, c’est lui qui a le meilleur cerveau pour n’importe qui dans notre organisation.” – Tommy Shaw
Photo Brigitte Boulais
James Young, malgré son diplôme d’ingénieur en mécanique aérospatiale, s’est joint à STYX en 1970, juste avant l’enregistrement du tout premier album, “Styx I“. J.Y. se démarque des autres membres de STYX par son allure plus rocker et son style musical plus “hard rock” qui a su charmer bon nombre d’admirateurs de STYX. En fait, on le surnomme le “Parrain de STYX”.
C’est en 1985 que J.Y. a lancé son premier album solo “City Slicker“, en collaboration avec Jan Hammer. Étant donné que STYX avait décidé de faire une pause, J.Y. a profité de cet album pour faire un retour à ses sources et offrir à ses fans un album beaucoup plus rock.
Il a passé quelques années à Los Angeles et en 1988, il a lancé un deuxième album solo, “Out On A Day Pass” auquel a aussi participé John Panozzo. Sur cet album, J.Y. a réenregistré la pièce “Young Man“, originalement sur l’album “The Serpent Is Rising” de STYX. Durant la même année, J.Y. a aussi fait des choeurs sur l’album solo de Tommy, “Ambition“.
Cependant, la scène lui manquait et il avait envie d’y retourner. Il a donc formé le JAMES YOUNG GROUP avec Michael Baran à la guitare, Lou DePasqua aux claviers, Hank Horton à la basse et Ken Harck à la batterie. Il s’est alors remis à faire de la scène au grand plaisir de ses fans.
En avril 1995, “Raised By Wolves” devient le tout premier album du JAMES YOUNG GROUP. Encore une fois, J.Y. nous offre un album plus rock, mais il inclut tout de même une surprenante ballade, “Heaven In Your Heart“, qui saura plaire aux admirateurs de STYX. Il est possible de commander les trois albums de J.Y. en s’adressant à Waterdog Music.
CHUCK PANOZZO – Né le 20 septembre 1948 à Chicago, Illinois
Basse
“Chuck Panozzo est le plus fort du groupe, il a récemment fait face à la mort et la mort a reculé, il est heureux, ressemble à une brique d’or, il a tardé à s’épanouir mais il demeure une inspiration pour nous tous.” – Tommy Shaw
Photo Brigitte Boulais
Depuis le tout début, le rôle de Chuck Panozzo, a été de donner le ton avec sa basse afin d’harmoniser les guitares et les claviers qui font le son unique de STYX. À l’âge de 7 ans, il a commencé à suivre des cours de guitare pour finalement choisir la basse.
La merveilleuse aventure de Chuck a vraiment débuté à l’âge de 12 ans. Avec son frère John et son copain Dennis, Chuck avait pris l’engagement de se consacrer entièrement à la musique dans le but de faire une carrière professionnelle.
Il a quand même poursuivi ses études tout en ayant des contrats de musique et est devenu professeur d’arts plastiques dans une école secondaire de Chicago. Il s’est cependant vite rendu compte que la musique prenait beaucoup plus de place dans sa vie. Il a alors abandonné son métier de professeur pour se consacrer entièrement à ce groupe légendaire qu’aillait devenir STYX.
Bassiste depuis plus de 35 ans, Chuck exerce son métier avec brio, ce qui fait de lui l’un des bassistes les plus respectés dans le domaine de la musique rock. La scène est sans contredit l’endroit où il se sent le mieux, et on espère qu’il y passera encore plusieurs années.
Chuck a pris une pause du monde de la musique. Il vient faire son tour sur scène avec Styx de temps en temps. Il a cependant décidé de dédier sa vie à d’autres oeuvres qui lui tiennent à coeur. En effet, en 2001, Chuck a publiquement annoncé qu’il était gai et qu’il était séropositif. Depuis ce temps, il consacre beaucoup d’efforts pour ces deux causes.
Vous pouvez visiter son site Web officiel dans lequel vous trouverez des informations au sujet du SIDA et des associations gais. Malgré toutes les épreuves auxquels il a fait face ces dernières années, Chuck a choisi la Vie. Il représente sans contredit un exemple à suivre.
D’ailleurs, par cette photo prise à Casino Rama en octobre 2003, vous pouvez constater à quel point il est en grande forme. Ses petites visites durant les spectacles de STYX sont toujours grandement appréciées par le public. Chuck est définitivement une âme exceptionnelle dans ce monde.
LAWRENCE GOWAN – né le 22 novembre à Glasgow, Écosse.
Voix – claviers
“Lawrence Gowan est extrêmement talentueux, positif, débordant d’énergie et pas timide, un raconteur d’histoires hors pair, c’est celui qui requiert le moins d’attention dans le groupe.” – Tommy Shaw
Photo Jason Powell
Même s’il est natif de l’Écosse, Lawrence Gowan a cependant grandi à Toronto. Alors qu’il est tout jeune, sa famille quitte son pays d’origine pour venir s’installer définitivement au Canada. Dès l’âge de 10 ans, il commence à prendre des cours de piano pour un jour graduer au Royal Conservatory of Music en musique classique.
Éventuellement, Gowan délaisse la musique classique pour se consacrer à la musique populaire. Il se joint au groupe Rhinegold qui connaîtra un certain succès dans la région de Toronto. C’est en 1982 qu’il décide de mener sa carrière en solo et grave son premier album Gowan. Ce premier album ne reçoit cependant pas l’attention espéré. Il réitère en 1985 avec Strange Animal qui le positionne en tête des palmarès canadiens. Le succès se pointe donc et Gowan se fait connaître par ses multiples nominations au gala des Juno. En fait, sa chanson A Criminal Mind demeure un classique du rock canadien.
Great Dirty World est lancé en 1987 et redonne à Gowan sa place sur les palmarès. La chanson Moonlight Desires, à laquelle Jon Anderson du groupe YES a prêté sa voix, a conquis le coeur de millions de gens. En 1990, Gowan revient avec Lost Brotherhood et un autre succès, All The Lovers In The World.
Sa carrière continue d’aller bon train et les années 1993 et 1995 verront respectivement la parution de But You Can Call Me Larry et The Good Catches Up . En 1996, l’album-spectacle Sololive: No Kilt Tonight précède le cadeau qu’offre Gowan à ses fans francophones en 1997. En effet, comme vent balayant la plaine, Gowan gagne les coeurs des mélomanes avec son album compilation Gowan au Québec sur lequel il grave deux chansons en français : l’incontournable et ineffable Pour un instant du groupe québécois Harmonium, et Stéphanie, sa toute première composition en français.
Durant l’été 1997, les fans canadiens de STYX ont pu être témoins de l’immense talent de Gowan alors qu’il assurait la première partie du groupe au Centre Molson de Montréal et au Colisée de Québec. Gowan s’est présenté seul sur scène seul avec son piano et a tenu l’audience en haleine tout au long du spectacle. Les fans lui ont réservé deux rappels, ce qui n’est pas mal du tout pour une première partie. Durant la même année, il fera une tournée en Angleterre et écrira une chanson en l’honneur de la Princesse Diana, Healing Waters… For Diana. Il a également joué à la maison de Princesse Diane avec l’orcheste britannique BBC. Des millions de téléspectateurs ont pu voir sa performance qui était au début des funérailles de la princesse.
En 1998, Gowan se voit remettre un prestigieux prix d’ampleur nationale, pour l’ensemble de son oeuvre par la Société Canadiennes des Auteurs, Compositeurs et Producteurs. L’album Home Filed est lancé sur le marché britannique.
Pour l’été 1999, Larry se joint à STYX, remplaçant ainsi Dennis DeYoung pour la tournée d’été. Les fans qui connaissent déjà les talents de Gowan seront d’accord avec STYX d’avoir choisi ce chanteur, pianiste et auteur-compositeur. Pour ceux et celles qui ne le connaissent pas encore, ce n’est plus qu’une question de mois, et ils auront une chance en or de découvrir cet artiste qui est sans contredit tout un atout à la formation de STYX.
En 2001, sa chanson A Criminal Mind est devenue une pièce que Styx interprête dans ses spectacles. Son implication au sein du groupe est très apprécié, car non seulement fait-il le meilleur café pour ses confrères, il écrit aussi d’excellentes chansons. En 2003, Gowan a pu enfin voir deux de ses compositions sur le dernier album de STYX, Cyclorama. More Love For The Money et Fields Of The Brave représentent les premières chansons que Gowan a écrite pour un groupe. Sa contribution à l’album est très remarquée et même si ses fans s’ennuient de ses albums en solo, les fans de STYX espèrent que Cyclorama ne sera pas le seul album auquel il contribuera.
Son aventure avec Styx continue et malgré sa très grande implication dans le groupe, il trouve le temps pour travailler sur d’autres projets. 2010 a marqué le 25e anniversaire de l’album Strange Animal. Pour remercier ses fans, Lawrence est retourné sur scène en tant qu’artiste solo pour présenter l’album en intégral en plus de quelques uns de ses plus grands succès. Il a également lancé sur le marché l’album The Return of the Strange Animal incluant un DVD.
En 2011, les honneurs sont au menu. Lawrence recevra son étoile sur l’Allée des Célébrités de Scarborough le 12 mai. Aussi, dans le cadre des célébrations du 40e anniversaire des Junos, la chanson A Criminal Mind a été choisie pour être soumise à un vote populaire afin de découvrir les 10 meilleures chansons des derniers 40 ans au Canada. Et bien entendu, son aventure avec Styx se continue…
TODD SUCHEMAN – Né le 2 mai 1969 à Chicago, Illinois
Batterie – percussions
“Todd Sucherman est le plus gentil, le plus drôle, le plus versatile musicalement, le plus dévoué à son instrument et définitivement le roi du vidéo et du DVD dans l’autobus.” – Tommy Shaw
Photo Brigitte Boulais
Todd a commencé à jouer de la batterie à l’âge de deux ans. À six ans, il jouait professionnellement et, à 9 ans, il avait déjà fait sa toute première session d’enregistrement. Son père a été le batteur du club “Chez Paris” à Chicago pendant 18 ans, et Todd a décidé de suivre ses traces.
Dès l’âge de 6 ans, il donnait des spectacles avec ses deux frères dans des bars et des écoles ou à des réceptions. Il a toujours travaillé depuis, se bâtissant tranquillement mais sûrement une réputation enviable dans le monde de la musique. Il a étudié à Boston pendant un an mais est revenu à Chicago pour travailler comme batteur.
Avant de se joindre à STYX, il a enregistré avec le groupe FALLING WALLENDAS un album qui a été très bien reçu par la critique journalistique de Chicago. Par l’entremise de son travail, il s’est lié d’amitié avec Keith Marks, qui était également directeur de tournée pour STYX.
Todd est un fan de STYX. Lorsqu’il avait environ 12 ans, il a assisté au concert de la tournée “Paradise Theatre” à Chicago. Quelques chansons de STYX faisaient même partie du répertoire des spectacles qu’il donnait avec ses frères. Il connaissait donc très bien le groupe.
Lorsqu’est venu le temps d’enregistrer la chanson “Little Suzie” pour le deuxième album “Greatest Hits” de STYX, John ne se sentait vraiment pas bien. C’est alors que Keith a proposé le nom de Todd à STYX. Todd s’est immédiatement senti à l’aise au sein du groupe et a donné la meilleure performance qu’il a pu. Étant donné que l’état de santé de John ne s’améliorait pas, Todd s’est vu offrir de partir en tournée avec STYX. Son aventure ne fait que commencer. Les fans, sans oublier John, apprécient l’énorme talent de Todd et espèrent qu’il restera longtemps avec la formation.
Todd n’est certes plus le petit nouveau du groupe, étant membre du groupe STYX depuis 1996. Sa contribution à l’album Cyclorama et au groupe démontre son grand talent et aussi à quel point il se sent chez lui dans la famille de STYX.
En plus de ses occupations avec le groupe, Todd donne également des cliniques à travers l’Amérique du Nord et a aussi quelques DVDs sur le marché sur les techniques et méthodes à la batterie. Vous pouvez d’ailleurs vous procurer ses DVDs via son site officiel. Il est également producteur des albums de sa femme, Taylor Mills.
RICKY PHILLIPS – Né le 7octobre à Mt. Pleasant, Iowa
Basse
“Ricky Phillips est une sage âme et né pour être dans STYX. Il a pris le rôle de bassiste dans le temps de le dire et se sent déjà bien parmi nous. Il apporte plus qu’il prend et c’est un co-équipier enthousiaste”
– Tommy Shaw
Photo Brigitte Boulais
Ricky Phillips est l’exemple parfait d’une âme incarnée avec la musique imprégnée en dedans d’elle. Sa famille, déjà impliquée dans plusieurs projets musicaux, l’a introduit à cet art dès son jeune âge. Né dans l’état de l’Iowa mais élevé en Caroline du Nord, Ricky a commencé à prendre des cours de piano à l’âge de 6 ans. Malgré sa grande passion pour la musique, Ricky n’aimait pas avoir à l’apprendre avec des professeurs. Plus tard, il sortait la guitare de son père en cachette et apprenait des chansons qu’il entendait à la radio. Dès l’âge de 12 ans, il forme son tout premier groupe, The Warlox.
Un jour, un ami oublia sa guitare basse chez Ricky. Ayant noté les lignes mélodiques de Paul McCartney et le style agressif de John Entwhistle, Ricky tombe en amour avec cet instrument. Il est vite conquis. Sa passion pour la basse l’aidera à devenir l’un des plus grands dans l’industrie de la musique rock.
Ricky décide donc de laisser l’école pour se concentrer sur sa carrière musicale. Il passe quelques années à jouer dans les clubs rocks à travers les États-Unis et le Canada. Ces années lui apportent l’expérience nécessaire pour se joindre aux plus grands groupes.
En 1978, il s’installe à Los Angeles et auditionne pour un groupe avec lequel il obtient un poste. Cet emploi lui permet de se faire remarquer. En fait, Marc Salter, qui travaillait pour le groupe britannique The Babys à l’époque, a vu Ricky en spectacle et a été fort impressionné. John Waite, chanteur du groupe, voulait se faire remplacer en tant que bassiste afin de se concentrer sur son rôle de chanteur principal. Salter et Waite se sont rendus à Hollywood où Ricky travaillait dans un magasin de musique. Ricky a pris une basse avec le prix encore accroché dessus et a traversé la rue pour aller auditionner pour le groupe The Babys. En quelques minutes, il était engagé.
En 1979, The Babys sortent leur premier album, Head First suivi de Union Jack et On The Edge en 1980. Après 3 ans de succès, les membres du groupe se séparent et c’est à ce moment que Ricky commence à écrire, à faire des enregistrements et de la tournée intensive. En 1984, il écrit la musique pour le film The Terminator, ce qui lui donne accès à un autre monde d’opportunités. En 1986, il travaille avec Ted Nugent sur son album Little Miss Dangerous et en 1988, il contribue à l’album Nothing To Lose d’Eddie Money.
Durant la même année, il rencontre Jonathan Cain du groupe Journey et ensemble, ils décident de créer un groupe. Bad English était en quelque sorte la fusion de The Babys et de Journey. En 1989, l’album Bad English est certifié platine et plusieurs chansons se retrouvent en tête des palmarès. Bad English enregistre un autre album en 1998, Backlash.
Ricky continue de s’occuper musicalement en travaillant aux côtés de Jimmy Page et David Coverdale pour l’album Coverdale/Page sorti en 1993.
Entre temps, il décide de se construire un studio d’enregistrement à North Hollywood afin de poursuivre son aventure musicale. En 1995, il produit son tout premier CD, Frederiksen/Phillips, qui est très bien reçu par la critique. En duo avec l’ex-chanteur du groupe Toto, Fergie Frederiksen, Ricky travaille également avec des invités de marque venant des groupes YES, Chicago, Journey, Mr. Mister, Tower of Power, Mr. Big et CCR, pour ne nommer que ceux-ci. En 1999, il produit le premier album en solo de Fergie Frederiksen, Equilibrium.
Il travaille présentement à d’autres projets et aide de nouveaux artistes à percer dans le domaine. Tomasina Abate, Stephanie Eitel et Juliet Quinten Archard en sont quelques exemples. Ricky s’occupe également à faire ce qu’il aime le plus : de la tournée et jouer de la musique. Cette année, il a participé à la tournée de CCR en Nouvelle-Zélande et en Australie ainsi que la tournée de Ronnie Montrose en mai dernier.
Et maintenant, il se joint à STYX en tant que bassiste. Ses multiples talents ne peuvent être qu’un atout pour le groupe. Encore une fois, Ricky explore sa passion en faisant de la musique avec de nouveaux co-équipiers de travail.